Comment et pourquoi compenser son empreinte carbone ?
Il est possible de compenser son empreinte carbone en finançant un projet dont l’activité permet de séquestrer du CO2 ou d’éviter des émissions de CO2. Le principe de la compensation : les impacts d’une tonne de carbone émise quelque part peuvent être neutralisés par la séquestration ou la réduction d’une autre tonne de carbone ailleurs.
La compensation ne permet pas d’annuler complètement notre impact, d’autant que l’on compense uniquement nos émissions de CO2, et non notre consommation d’eau, nos émissions d’oxyde d’azote, notre impact sur la forêt… Elle ne doit donc pas se substituer aux efforts de réduction de nos émissions : par exemple en se déplaçant autrement (voir la page préparer son voyage écolo et éthique : nos conseils)… Toutefois, elle reste utile, positive et aide à limiter les dégâts à l’échelle globale !
COMMENT COMPENSER ?
◊ Choisir un organisme de compensation qui soutient des projets certifiés avec un label de qualité (Verified Carbon Standard créé par VERRA, Gold Standard créé par WWF…). Nous vous recommandons deux organismes :
◊ Calculer et compenser son empreinte carbone
- Rendez-vous sur le site internet de l’organisme de compensation.
- Calculez, soit les émissions de CO2 d’un trajet, soit votre empreinte annuelle ou celle d’un voyage en prenant en compte tous les éléments (transport, numérique, alimentation…).
- Compensez. Vous saurez combien de tonnes de CO2 ont été émises, et la somme nécessaire pour les compenser. Il vous suffit de financer directement un projet.
- Profitez-en pour identifier les émissions que vous pourrez réduire la prochaine fois.
LES TYPES DE PROJETS
◊ Le financement d’énergies renouvelables : installation de panneaux solaires pour remplacer l’électricité d’une centrale thermique…
◊ L’utilisation rationnelle de l’énergie. Certains de ces projets ont également un impact social et sanitaire. Quelques exemples :
- Le financement de cuiseurs à bois autonomes. Des familles, par manque de moyens, continuent d’effectuer la cuisson au bois, générant une fumée qui nuit à la qualité de l’air, à leur santé et qui nécessite de déforester. Les cuiseurs à bois autonomes nécessitent, quant à eux, beaucoup moins de bois et provoquent moins de fumée.
- Le financement de filtres à eau, afin d’éviter aux familles de couper du bois pour faire bouillir l’eau.
◊ Les projets de reforestation. Ils ne sont pas toujours efficaces, car la majorité de l’absorption de CO2 ne se fera que très longtemps après la plantation.
Pour aller plus loin : www.info-compensation-carbone.com, une plateforme gérée par l’ONG Geres.